Le projet Nausicaa à Boulogne-sur-Mer abrite le plus grand aquarium d’Europe. En tant que Centre européen culturel et scientifique de la Mer, il héberge également des salles d’expositions, laboratoires pédagogique et scientifique, bassins d’essais maritimes, amphithéâtre, bibliothèque… permettant de sensibiliser 1,5 millions de visiteurs par an à la découverte des beautés, des richesses mais aussi de la fragilité des écosystèmes océaniques.

Le projet Oceanopolis à Brest est lui aussi un lieu de partage et d’échange, avec un large public, des connaissances scientifiques. Dédié à la connaissance des écosystèmes marins de Bretagne et du monde entier, Oceanopolis abrite des pavillons thématiques, de larges aquariums et des espaces scénographiques constituant ainsi un centre scientifique et technique marin à la pointe de la technologie.

Le projet de village flottant sur l’atoll de Maupihaa en Polynésie française, s’inscrit dans la tradition de ce peuple de la mer dont la culture et les rites reposent sur leur relation symbiotique avec l’océan. Préserver la ressource qui les nourrit, ne prélever que le nécessaire ou encore partager sont quelques uns des principes perpétrés au travers d’une architecture réalisant la synthèse entre l’homme et son environnement.

Pour l’urbanisation en mer de Monaco, la question de la préservation des écosystèmes marins était un enjeu fondamental. Au-delà de la nécessaire protection du trait de côte des tempêtes et de la montée des eaux, le projet tire son énergie de la mer, du vent et du soleil. Et la partie immergée, constituée de remblais et d’enrochements, devient le support d’une réflexion sur la préservation et l’épanouissement d’une biodiversité marine riche.

Floating Reef a vocation à compenser l’impact d’activités humaines en remplaçant les bouées de sub-surface en plastique moussé par un dispositif qui enrichit le milieu dans lequel il est immergé. Une expérimentation et un suivi scientifique étudieront son impact sur le milieu. Bathy_Reef est un colonisateur de milieu profond, immergé par 2400m de fond au large de Toulon. Servant de plateforme à un robot d’exploration des abysses, le projet contribue à une meilleure compréhension des impacts du réchauffement climatique en Méditerranée. Remora+ est un récif artificiel destiné à la restauration écologique des petits fonds côtiers en Méditerranée. Sa fonction est de restaurer la fonction habitat de l’herbier de posidonie dégradé. Une expérimentation prochaine et un suivi scientifique nous permettront de valider les hypothèses élaborées en conception.

Le projet Remora+ constitue le cas d’étude conceptuel de la méthodologie développée dans la note de cadrage sur le biomimétisme au service des opérations de restauration écologique des petits fonds côtiers.

 

L’objet de cette étude est de définir simplement les principes et précisément les contours d’une approche biomimétique appliquée à une opération de restauration écologique des habitats marins côtiers.

 

Réalisée avec des experts des deux disciplines scientifiques, cet ouvrage pédagogique et collaboratif propose un cadre partagé et se destine aux porteurs de projets, concepteurs comme décideurs.