Les équipes du LAB ont engagés plusieurs projets de recherche en lien avec la technologie d’impression 3D. En effet, cet outil permet d’économiser de la matière (fabrication additive), mais aussi de mettre au point des designs toujours plus complexes. Grâce à de nombreux partenaires, le LAB ne cesse d’innover dans ce domaine.
Un des meilleur exemple de projet de recherche en impression 3D reste la mise au point du récif artificiel BathyReef. Ce récif en milieu profond et bio-inspiré, à nécessité la mise au point d’une nouvelle technologie d’impression 3D avec l’aide de notre partenaire Soliquid. Cette nouvelle méthode d’impression 3D béton à permis au LAB de concevoir un objet complexe, pouvant résister aux conditions extrêmes des grandes profondeurs (-2500 m), le tous sans nécessiter de supports d’impression ou de coffrage, le rendant facile à produire et à répliquer suivant le contexte.Remora gif
Avec le projet Remora+, le LAB continu de développer sa thématique de recherche sur l’impression 3D. L’idée ici, était d’imaginer de nouveaux patterns permettant de faciliter l’impression 3D béton de solutions complexes. Ces designs complexes ont pour but d’apporter le maximum de surface colonisable par les écosystèmes dans un minium de volume. Malheureusement ils sont parfois difficile à réaliser en impression 3D béton.
De part leur expertise, les équipe du LAB ont donc intégré, des le départ, cette problématique de l’impression 3D béton. En effet, pour que cela fonctionne, il faut que l’impression soit continue (il ne peut pas y avoir d’arrêt et de reprise du processus d’impression sur la même couche comme cela peut être le cas avec le plastique).
Les premiers prototypes d’impression de ces pattern ont été réalisés avec notre partenaire Lythosys (groupe Vicat).
Le LAB Rougerie+Tangram travaille également sur des projets de recherche interne en impression 3D avec notamment l’impression 3D non-planaire. Cette technique d’impression particulière permet d’obtenir des pièces complexes plus propres, et plus précises, et plus solides.
Pour les premiers essais, le LAB utilise une imprimante 3D modifiée par ses équipes, ainsi qu’un slicer spécifique. Le but est de se rapprocher des résultats obtenus pas des robots 6 axes qui impriment les prototypes à taille réelle.
L’impression 3D est aussi utilisée par les équipes du LAB pour fabriquer divers prototypes et maquettes au sein de l’agence. Cela permet de produire rapidement des objets fonctionnels qui peuvent être testés en conditions réels comme avec le projet FloatingReef.
L’impression rapide d’objet permet également au LAB de tester divers patterns.
Les maquettes physiques sont aussi importantes pour les équipes d’architectes afin de valider rapidement un concept formel ou tout simplement pour communiquer.
Le LAB est en perpétuelle recherche de nouveaux matériaux imprimables en 3D afin d’étendre ses connaissances, et de proposer des projets toujours plus respectueux de l’environnement. Pour ce faire, les référents recherche de l’agence testent de nombreux matériaux via différents modèles qu’ils viennent imprimer au sein du LAB. Ces itérations matérielles sont ensuite rendues disponibles pour le reste de l’agence afin d’avoir un panel de mise en situation le plus large possible. Le LAB récupère ensuite les observations pour développer sa base de données. La plupart des modèles sont aussi testés en extérieur dans les jardins de l’agence Rougerie+Tangram. Cela permet de vérifier leur résistance vis à vis des éléments (vent, soleil, pluie…),et les acceptation par la biodiversité (végétation, insectes…). Dernièrement, plusieurs matériaux ont été testés, notamment des bioplastiques bactériens PHA / PHB, et des matières à base de marre de café, ou de coquilles d’huîtres.